Fort du succès remporté l'été 2015, puis en 2016, Yvon Kerleo a de nouveau présenté en juillet et aout une exposition de jouets anciens à Vayrac dans le Lot.

Cette année, en plus des jouets de garçons, on a pu y admirer des jouets de filles.

Et notamment la collection de poupées bleuette de Christine Arbelet.

La poupée, articulée de 27 cm était offerte à partir de 1905 lors d'un abonnement à la semaine de Suzette.

Face à l'engouement rencontré, le journal a ensuite proposé des patrons pour la réalisation de la garde-robe.

Les tenues étaient inspirées des collections de Haute-Couture de l'époque.

Christine est présidente de l'association Le Fil de la Bouriane à Gourdon.

A partir de patron d'origine et souvent de tissus d'époque, sous la houlette de Christine, le groupe a réalisé de nombreux vêtements et accessoires pour habiller les poupées.

Nous avions eu le plaisir d'en voir une partie lors de la précédante édition de Fil'ambuler à Gourdon dans le Lot.

Cette fois encore, Julien proposait de guider la visite.

Il s'est documenté sur l'origine de la poupée afin de resituer l'exposition dans le contexte historique.

C'est un bonheur de l'écouter transmettre simplement ses connaissances, étayées d’anecdotes, d'analyses du contexte....

Christine Arbelet a publié un livre illustré par des extraits de la semaine de Suzette avec les photos de 195 tenues réalisées .

Ours d'origine allemande, antérieur à Teddy Bear, parfaitement bien conservé.

Du lundi 24  au 30 octobre se tiendra l'exposition d'Art textile des copines d'Espelette.

En 2015, nous avions eu beaucoup de plaisir à découvrir l'expo dans une ambiance chaleureuse et à participer à la Fête du Piment au cours du week-end.

Nous y retournons cette année.

Nous avons enfin réussi à faire passer le chemin de nos vacances

par l'Atelier-Musée du chapeau de Chazelles sur Lyon dans le département de la Loire.

Le chapeau a toujours fait partie de ma vie, je mettais des feutres des années 50 pour aller au lycée.

Maintenant, il s'agit de coup de cœur à collectionner et je regrette de ne pas les mettre plus souvent.

Depuis que mon frère lui avait offert un chapeau en feutre bordeaux pour son 50éme anniversaire, ma mère ne sortait jamais sans chapeau, été comme hiver !

Elle était connu dans le village comme la Dame Aux Chapeaux.

Pratique pour lui faire des cadeaux, elle en avait une quarantaine.

En feutre mais aussi paille, tissu, jonc, c'était son préféré !

Nous lui avons dédié le Défilé de la Biennale de 2015, en les customisant afin de les assortir aux tenues.

Elle aurait apprécié.

Si des gens prétendaient ne pas avoir "une tête à chapeau", elle trouvait cela ridicule et ne manquait pas de leur dire.

La visite de la chapellerie permet de voir les différentes étapes de la réalisation de chapeau en feutre de poil de lapin domestique, garenne et lièvre.

C'est intéressant de découvrir la façon dont le poil devient chapeau après être passé par une dizaine d'étapes.

Pas grand chose à voir avec le travail à la main.

Est également évoqué la vie sociale de cette époque ainsi que les conditions de travail de certains postes particulièrement pénibles, bruits, odeurs, chaleur...

Avec la reconstitution des ateliers des métiers complices comme le formier, le doreur.

Dans des vitrines, on peut voir une riche collection d' outils utilisés par la modiste, le doreur, le plumassier.

Tout dans le Musée est soigné et pensé de manière esthetique.

J'ai aimé les fiches de présentation, cousues sur un gros feutre relié.

A l'issu de la visite deux malles à chapeaux sont disponibles dont une pour les enfants.

Et cerise sur le chapeau, nous avons eu le plaisir de voir et revoir des œuvres en feutres d'une trentaine d'artistes feutrières, visible jusqu'au 1er octobre.

Une centaines de créations exposées dans l'usine à découvrir au cours de la visite guidés et dans les salles d'exposition temporaire.

Nous avions déjà vu certaines des œuvres à Felletin en 2013, et cette année, à Quilt en Sud, à Clemont-Ferrant mais c'est toujours un plaisir de les revoir, le feutre étant une matière tellement riche, il y a toujours de détails à découvrir, des techniques à imaginer.

L’accueil des différentes intervenantes du Musée est chaleureux, en harmonie avec la beauté des lieux.

Nous les remercions pour cet agréable moment passé sur place, plus de 3 heures ! ainsi qu' Yvan Perreton qui nous a autorisé à les photos pour illustrer cet article.

Et aussi Arianne Marianne, Josée Mesnard, Annelie Petitqueux, Birgit Nägelke,

Brigitte Krag Hansen, Ghislaine Garcin, Evelyne Alice Bridier, Margiet Barantin-Sintzen, Carolina Baggio et Marjolein Dallinga

Il reste quelques jours pour découvrir l'exposition temporaire sur le feutre.

Mais le Musée est ouvert toute l'année avec à suivre une exposition temporaire sur les affiches

L'atelier reprendra le samedi 17 septembre à la Maison des Associations P. Delage.

Nous nous réunirons le 3éme samedi de chaque mois de 10h à 17h.

Comme je l'ai déjà annoncé, je n'anime plus les séances.

Cela fait 11 ans que je suis responsable du groupe et j'ai décidé d’arrêter.

Afin de réduire mes activités et de me recentrer uniquement sur ce que j'ai envie de faire.

Ces quatre dernières années ont été vraiment gratifiantes pour moi.

La Biennale 2017 a été du bonheur, nous avons eu de nombreux retours enthousiastes.
 

Cette année, je garde les clés et continue à gérer les inscriptions

Chacune apporte un ouvrage en cours.

Bien sûr, les conseils des unes et des autres continueront de circuler, je n'en doute pas.

Malgré quelques incidents et accidents avant l'événement, qui j’espère, seront bientôt des souvenirs, le défilé s'est déroulé dans la bonne humeur.

Nous avons eu une pensée pour Michèle, Françoise et Victor, Laura et son bébé, Dany, Alison et Rachel qui n'ont pu se joindre à nous.

Pas facile de trouver des mannequins en plein mois d'aout.

Cette fois encore, ce défilé fut l'occasion de rencontres.

Des jeunes motivés, venus de l'autre bout du département, une famille de Nantes qui commence à nous être fidèle, une américaine périgourdine...

Et bien sur, nos charmantes assidues.

Belle découverte que celle de Julie et Kevin, danseurs de hip hop et modern jazz en région parisienne, venus simplement faire un tour à Beynac et qui "recrutés" par Roger, ont passé l’après-midi avec nous.

Des moments de partages inter-générationnels inoubliables !

Beynac, c'est aussi des petits moments d'interaction avec les touristes qui se promènent, surpris de se trouver au cœur d'une baladie en costume,

ou avec un garçon de café qui s'offre une pose...

Et cela va sans dire mais c'est encore mieux en le disant, ce ne serait pas ou alors beaucoup moins facile et agréable sans elles et Roger !!!!

Merci à Michéle Rousset d'avoir rendu cette 2ème édition possible.